La Caféothèque

par P.C
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52, rue de l’Hôtel-de-Ville , Paris-75004, FR
Heures d'ouverture : 09:30 - 19:30
Première visite : 2013-12-27
Age moyen des clients : 37 ans
Prix du café : 3.50 euros
Score global : 2.78 / 5

Emplacement :

Ambiance :

Evenements bizarres :

Social :

Toilettes :

Produits :


Nous rentrons à la Caféothèque tout joyeux à la vue d'un magnifique mur végétal et de l'odeur que nous avons repéré à bonne distance. Nous n'avons pas trop le temps mais décidons que l'endroit à l'air agréable et vaut bien une critique, nous ne prendrons qu'un espresso, ça devrait aller vite.

Malheureusement bien que nous soyions pressés, nous sommes autoritairement placés à une petite table et non au comptoir par le 'barista'. Oui, les noms sont tous un peu prétentieux dans ce lieux, y compris les descriptions imagées des cafés : "attaque puissante avec un nez de cèpes sur lequel un sanglier a essuyé son museau", "1er prix du concours de café de Vladivostok". J'exagère un peu , mais pas complètement. Nous avons cependant tout loisir de lire ces descriptifs fleuris, car nous attendons 10 minutes pour passer commande, puis encore 15 minutes (nous avons chronométré) pour recevoir nos tasses que nous buvons cul-sec maintenant car complètement en retard. A côté de nous un couple reçoit une formation en caféologie, des mots grandioses nous arviennent par moments.

Le café est excellent, il faut bien l'admettre. Le serveur un peu moins, quand on lui demande quel est le café du jour, il ne sait pas, répète juste 'café du jour' puis nous montre juste le papier sur la table en partant un peu vexé. Les serveurs bourrus de Paris ont leur charme, et là nous avons été servis.

Nous sommes maintenant en retard et partons nous aussi de mauvaise humeur. Ce qui nous amène à nous poser pleins de questions. Est-ce notre faute, sommes nous des gens trop pressés ? Etions-nous désagréable dès l'entrée ? Ou -plus plausible- est-ce le lieu qui a gâché notre bonne humeur? Une seule chose est sûre, nous sommes rentrés enthousiastes, nous ressortons aigris, malgré un très bon café et un joli décor.